Le contenu de cet article est à destination des personnes souhaitant améliorer la qualité de leur sommeil. Il ne s’adresse pas aux personnes atteintes de la maladie du sommeil du type « trypanosomiase africaine », de narcolepsie, d’hypersomnie, du syndrome des jambes sans repos ou encore de la paralysie du sommeil.

Les conséquences d’un mauvais sommeil ont un impact sur :

  • Le maintien de la vigilance à l’état de veille (risque de somnolence diurne et de troubles de l’attention).
  • Le maintien de la température corporelle tout au long des 24 heures.
  • La reconstitution des stocks énergétiques des cellules musculaires et nerveuses. La production d’hormones et en particulier l’hormone de croissance et la mélatonine.
  • La régulation de fonctions telles que la glycémie (perturbation du métabolisme du sucre, favorisant surpoids et risque de diabète).
  • L’élimination des toxines. La stimulation des défenses immunitaires.
  • La régulation de l’humeur et de l’activation du stress. Les mécanismes d’apprentissage et de mémorisation

Ce qu’il faut savoir :

Avec l’âge, le rythme veille-sommeil change, au même titre que toutes les fonctions physiologiques, ceci implique :

  • Une modification de la répartition du sommeil sur 24 heures : à partir de 60 ans, nous dormons moins profondément la nuit.
  • Un délai d’endormissement allongé.
  • Une augmentation de la fréquence des troubles du sommeil : apnées du sommeil, insomnies, syndrome des jambes sans repos.
  • Une augmentation du nombre et de la durée des éveils nocturnes.
  • Des modifications de l’architecture du sommeil : disparition du sommeil lent profond et diminution du sommeil paradoxal.
  • Un décalage de phase fréquent avec un coucher de plus en plus tôt (on dit qu’il y a une avance de phase), aggravé par le rythme de vie en institution. Ces phénomènes expliquent pourquoi les personnes se plaignent souvent d’un mauvais sommeil (sommeil fragmenté, instable, difficultés pour retrouver le sommeil).